Décès - Décès d'Alain CHAPUT

Alain Chaput, dit Hockey : C’était alors un groupe finalement assez nombreux, des mecs de Limoges.

On ne l’appelait jamais par son nom, pour nous Alain était Hokey, car c’est un sport qu’il pratiquait depuis longtemps. Hockey avait l’habitude de parler très vite, il fallait tendre l’oreille et éviter de lui faire répéter ! Je me souviens aussi qu’Hockey avait pas mal de succès auprès des filles. Un de ses super-potes de Limoges, “Schuss” qui dans la vie se nommait René Duffossé, formait avec Alain un duo historique, qui remontait du lycée, Schuss lui, c’était le ski, tous les deux montaient en station (Cauteret) à peu près systématiquement les week-ends, et revenaient crevés, rincés.

En quatrième année, on avait transformé le bout du couloir des chambres universitaires, en appartement décoré à la Philippe Druillet, qui alors régnait en maître sur la bande dessinée “médiévale” de l’époque. Il y avait de grands panneaux dessinés, collés aux murs. Hockey tenait le bout du couloir (en Té), et de ce fait ça lui donnait un certain calme au niveau sonore. Ce couloir était alors la pièce à vivre principale, un peu étroite, d’un appartement de 12 à 16 chambres. Il y avait aussi un bar-frigo, un salon et une télé, ça pouvait devenir très très bruyant. On refaisait le monde le soir à l’apéro. J’ai le souvenir qu’on arrivait quand même à bosser, étonnant ! Sauf pendant les fiestas, là il fallait tout simplement s’installer au bar.