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Crédit: IESF
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Agir pour corriger un constat alarmant : les filles désertent les filières scientifiques !

02 décembre 2022 Divers
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La France veut se réindustrialiser, reprendre sa place dans le nucléaire, conquérir la chaîne de valeur de l'hydrogène, réussir la transition écologique et énergétique, se renforcer dans le digital... Comment réussir ces défis sans la moitiés des talents, les filles, alors que nous avons un manque structurel d'ingénieurs ?
Nous l'évoquions déjà en début d'année dans notre article "La Science est-elle toujours considérée comme elle le devrait ?", la réforme du baccalauréat survenue en 2019 a fait de gros dégâts. En effet, le combat qu'IESF mène depuis des années pour ouvrir nos jeunes aux sciences et à ses métiers a été entaché par la disparition des sciences du tronc commun dès la première.

 

Si nos actions PMIS continuent à travers l'ensemble du territoire, elles ne sont pas suffisantes pour contrer cette vague de désintérêt des filles envers les matières scientifiques.

 

"Selon le collectif Maths et Sciences, depuis la réforme du bac en 2019, l'effectif des élèves à profil scientifiques a plongé de 24% pour un nombre stable de bacheliers. Pire, la part des filles a encore plus baissé : parmi les élèves recevant plus de 6 heures de cours de maths en terminale, l'effectif des filles a baissé de 61% !"
 
Des constats qui corroborent avec les résultats de l'Enquête IESF
 

Les filières scientifiques sont désertées avec entre autre, seulement 1,6% (!) des élèves de terminales choisissant la voie des sciences de l'Ingénieur et 2,5% (!) celle du numérique et des  sciences de l'information. Quand on connaît les attentes de l’ Etat que nous citions plus haut et notamment le plan "France 2030", cela fait froid dans le dos...Ajoutons à cela que chaque année, 38 000 ingénieurs sont diplômés quand il en faudrait 60 000. Nul besoin d'être un grand mathématicien pour comprendre l'urgence du problème.

 

Alors, face à ce triste constat, il paraît évident que se couper de 50% du vivier potentiel est une hérésie. Le manque de mixité dans les métiers d'ingénieurs et du numérique appauvrit fatalement le champs de réflexion car, il est toujours bon de le rappeler, de nombreux sujets de ces métiers sont des sujets de société. L'impact sur le citoyen étant certain, il est important que des membres représentatifs de la société (ici des hommes et des femmes) collaborent sur des thèmes comme les énergies propres, les intelligences artificielles, le New Space...

 

 

Cette tribune a pour but de mettre en avant ces chiffres alarmants et d'y apporter des réponses. Ainsi, l'ensemble des cosignataires a rédigé des propositions afin de pallier le problème actuel rapidement et durablement. La déconstruction de clichés de genre ne sera utile que si des actions viennent l'appuyer et ceux dès le collège et le lycée.

 




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