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CA de l'ENIT :rapports de la CTI et du HCERES

07 décembre 2020 Entre l'Enit, le BDE et vous
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Le CA du 1 Decembre 2020, essentiellement consacré aux prévisions budgétaires 2021, a débuté par quelques informations dont la plus importante était un retour sur les audits HCERES et CTI que nous développons plus loin dans un chapitre dédié

Infos générales
- un arrêté ministériel prévoit  que la reprise des cours en présentiel devrait se faire au 5 février; d'ici là l'enseignement sera fait à distance, les TP sont repoussés en Janvier et les DS & examens sont regroupés sur des périodes dédiées.
- les projets demandés sur les budgets état/région (deux projets immobiliers et un projet d'équipement) sont toujours en course. Le Plan de Relance post Covid va permettre de lancer des projets supplémentaires orientés vers les économies d'énergie (bâtiments et équipements).
- L'école a obtenu sont label "Bienvenue en France" qui accroit sa visibilité et permet d'être plus attirante pour des étudiants étrangers .
- Bernard Archimède est le nouveau directeur de la recherche ,un directeur adjoint est nommé , il s'agit de Kamel Medjaher.
- Égalité Hommes Femmes va être complètement intégrée dans la démarche qualité de vie au travail (QVT)

 Budget 2021. Des incertitudes planent :Covid et confinement, la loi sur les dotations recherche  en train d’être mise application ,les budgets issus du  plan de relance (4,8 M€ sur 3ans)... Le budget serait de 20m€ dont plus de 70% de masse salariale et 6% d'investissements. La recherche représente 11% des recettes répartis
sur 73 projets .

Le HCERES (Haut Conseil d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur) a rendu son rapport et la CTI ,son pré-rapport .
Ces 2 analyses, globalement acceptées par l'ENIT, mettent l'accent sur la dynamique de changement et les progrès effectués depuis le dernier audit.
Elles soulignent également la nécessité de s'ouvrir à l'international donc au cours en Anglais et, en conséquence, avoir un bon niveau d' anglais des élèves francophones .
Pour compenser la taille et le  positionnement géographique, CTI et HCERES conseillent de renforcer les réseaux: l'obtenir le label CNRS, coopérer avec INPT (Institut National Polytechnique de Toulouse) et UFTMIP (Université Fédérale Toulouse Midi Pyrénées)...
Pour plus de détail, voici une synthèse de la conclusion du rapport HCERES, le rapport complet étant ici:https://www.hceres.fr/fr/rechercher-une-publication/ecole-nationale-dingenieurs-de-tarbes-enit .Le rapport définitif de la CTI devrait arriver prochainement.

Conclusion HCERES:
 l’Enit est une école d’ingénieur à taille humaine qui se distingue par un modèle de développement intégré qui favorise la synergie formation-recherche-innovation.. .
Les objectifs pédagogiques de sa formation sont clairement définis et visent à former des ingénieurs généralistes en génie mécanique et en génie industriel, « de terrain », en mesure de répondre aux besoins des entreprises, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et des transports.Le profond ancrage territorial de l’Enit, en Pays de l’Adour et plus largement en Occitanie et Nouvelle Aquitaine, est un marqueur de son identité. Il s'apprécie, en premier lieu, par un bassin de recrutement et d’insertion professionnelle qui reste, pour une large part, circonscrit à son territoire. L’école est par ailleurs un acteur essentiel du pôle universitaire tarbais et joue un rôle très actif dans le développement économique local en matière de formation, de recherche partenariale et d’innovation technologique.
 L’établissement a pu réaliser, pendant le contrat en cours, des progrès autour de ses axes stratégiques de développement, notamment en améliorant son pilotage interne et son fonctionnement général ainsi que, de manière sensible, la qualité de son recrutement et la mobilité internationale sortante des élèves ingénieurs.
 ... L’Enit a développé  avec succès une politique d’alliance pragmatique (ndlr : avec Toulouse INP), qui cherche à se saisir des opportunités qui se présentent, mais sans répondre à la question fondamentale de son positionnement institutionnel dans un contexte régional et national en forte mutation. Sa situation géographique éloignée des métropoles régionales, sa taille, la dépendance de son modèle vis-à-vis de l’écosystème industriel local et de la politique régionale et les incertitudes qui entourent le devenir de la structuration ESR régionale, sont autant de facteurs qui fragilisent la position de l'école et pèsent sur la pérennité de son modèle. Comme conséquence, l’école n’a pas encore aujourd’hui une vision claire de son avenir institutionnel. Une analyse de contexte conjuguée à une réflexion stratégique autour de son identité devrait la conduire à élaborer un positionnement institutionnel et une stratégie d’alliance à même de lui garantir la pérennité de son modèle de développement.

1 / Les points forts
─Un acteur reconnu et central dans l’écosystème tarbais, qui bénéficie d’un soutien fort des collectivités territoriales et des entreprises.
─Un sentiment d’appartenance fort et une bonne cohésion sociale qui constituent un atout pour l’établissement.
─Une formation d’ingénieur généraliste « de terrain », reconnue par les entreprises et garantissant un haut niveau d’insertion professionnelle.
─Un modèle de développement intégré qui favorise la synergie formation-recherche-innovation, permet un haut niveau de mutualisation des moyens et apporte beaucoup d’efficacité dans les relations avec les partenaires industriels.
─Un réseau de plateformes dotées d’équipements de pointe servant d’appui à une activité partenariale industrielle très prospère.
─Une politique volontariste et des dispositifs d'accompagnement efficients en matière de mobilité sortante des élèves ingénieurs.
─Une vie étudiante dynamique et riche qui favorise l’intégration des nouveaux élèves français comme en mobilité internationale.
2 /Les points faibles
─Une difficulté de l’établissement à se projeter dans un modèle différent, qui risque de le pénaliser dans son positionnement institutionnel et sa stratégie d'alliance.
─Une situation géographique, éloignée des métropoles régionales, qui limite ses synergies avec l’ESR régional.
─Une fragilité du modèle économique, avec une trop forte dépendance au tissu économique local et à la politique régionale.
─Une organisation des missions déséquilibrée qui pénalise le développement de l’activité de recherche.
 ─Une attractivité limitée de la formation à l’échelle nationale.
3 /Les recommandations
─Repenser le modèle d’établissement en conservant son identité tout en l’adaptant au contexte évolutif de l’enseignement supérieur.
─Développer l’offre de formation en anglais et équilibrer les flux des doubles diplômes afin de favoriser la mobilité entrante.
─Œuvrerà une plus grande diversification des ressources notamment par le développement de la formation continue et une meilleure valorisation des plateformes.
─Augmenter le potentiel recherche de l’établissement en équilibrant le corps enseignant et en développant une politique d’alliance en matière de recherche plus volontariste.
─Poursuivre et finaliser les démarches de progrès engagées dans le domaine de la gestion et du pilotage.

JL Taupiac




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