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Faire une thèse après son diplôme, un investissement pour quelles satisfactions ?

19 avril 2021 Divers
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En France, il reste difficile de distinguer les compétences officiellement associées à l’obtention d’un doctorat de celles acquises par l'ingénieur diplômé (cf. les fiches RNCP des titres d’ingénieur et celles du doctorat). En effet, le cycle ingénieur est construit tel une formation par et pour la recherche : dans les écoles d’ingénieurs, les élèves apprennent à trouver des solutions à des problèmes concrets selon une méthode scientifique. Ils apprennent également à développer des technologies après une phased’expérimentations. La rigueur, la créativité et le haut niveau de connaissance scientifique constituent un socle de compétences commun aux ingénieurs et aux docteurs.

Par ailleurs, à l’issue de leur formation académique, les pratiques des chercheurs et des ingénieurs sont liées et de nombreux jeunes diplômés d’école d’ingénieurs choisissent chaque année de poursuivre leurs études en intégrant une école doctorale. Chaque année depuis 2015, on compte entre 6,5 et 9 % d’ingénieurs diplômés qui poursuivent leurs études en doctorat soit près de 3 000 doctorants supplémentaires par an en moyenne1, toutes disciplines scientifiques confondues. La CTI, quant à elle, comptait environ 15 300 doctorants2 et environ 17 000 enseignants-chercheurs actifs dans les écoles d’ingénieurs en 2019.

Dans cette publication, ce sont les personnes qui sont à la fois ingénieur et docteur qui nous intéressent. Cette présentation est le fruit d’une collaboration entre la CDEFI et IESF pour affiner l’analyse des nombreuses données obtenues en construisant des indicateurs permettant à la fois de mieux caractériser la situation professionnelle des ingénieurs-docteurs et de la distinguer de celle des ingénieurs.

La suite de l'article IESF




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