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La 1ère rencontre du Groupe Quebec
RENCONTRE GROUPE QUEBEC du 23 mai
En vacances entre New York et Montréal ou vivent depuis fort longtemps mes enfants j’avais organisé le 23 mai une soirée qui grâce a Mathieu et Ismaël s’est déroulé au VENICE de la rue Notre Dame a Montréal.
Le groupe ENIT de Montréal se compose d’une trentaine de membres.
Malgré les emplois charges de certains, six anciens sont venus participer à un pot suivi d’un repas convivial pris en charge par l ANIENIT.
Florian de la 39, Ismaël de la 47, Christophe et Sandra de la 35, Pauline de la 47 et Paul de la 52 ont créé une ambiance très sympathique et conviviale. Après quelques bières, ils ont commandé un plat qui semble très demandé a Montréal un POKE. ( il n y a pas que la poutine)
La majorité d’entre eux travaillent dans des entreprises proches de l’aéronautique.
Seule Sandra qui vit depuis 10 ans au Québec a abandonné son activité d’ingénieur chez AIRBUS pour créer en 2013 sa compagnie « d’instructeur en parapente », choix de vie qu’elle ne regrette pas : 6 mois au Québec 6 mois en Colombie. Elle a pris la nationalité canadienne
Tous apprécient la qualité de la vie dans la belle province.
Il y a une grande facilite de trouver rapidement du travail car il y a une forte pénurie de main d’œuvre. Certains ne veulent plus revenir travailler en France. L’ambiance y est trop morose, et les français se plaignent toujours. Dixit leurs sentiments
C’est pour cela que nous sommes appelés maudits français
Il est facile de venir travailler au Québec d’abord en PVT (possible jusqu’à 35 ans) ou VIE. On peut obtenir la résidence permanente sous environ deux ans et obtenir la nationalité canadienne 2 a 3 ans plus tard
Le statut d’ingénieur est très valorisé au Québec et il semble y avoir une forte pénurie de candidats pour ces postes.
Les salaires sont très corrects pour le niveau de vie de Montréal. De 27 000 CAD (stagiaire haut de gamme comme Paul se défini) a 85 000 CAD avec 13 ans d’expérience jusqu’à 115 000 CAD en tant que manager et 17 ans d’expérience.
En conclusion, pour eux il est indispensable d’avoir une expérience dans un pays comme le Québec car cela permet d’avoir une ouverture d’esprit différente qu’ils n’auraient pas eu en restant en France.
Par contre même si le français est la langue officielle du Québec, l’anglais est indispensable dans une carrière d’ingénieur. Tous ont fortement critiqué l’apprentissage de l’anglais à l ENIT et ils ne comprennent toujours pas pourquoi il n’y a pas des cours en anglais à l’école
Soirée très agréable qui s’est terminée assez tôt car certains habitent assez loin du restaurant retenu
Rencontre à renouveler l’an prochain.
Michel Murat (6)
2 Commentaires
Un de la 9
Chercher la convergence... quand on parle de langue
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