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Le marché de la promotion immobilière à fin 2020

10 février 2021 Divers
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J'ai trouvé cet article qui peut intéresser ceux qui souhaitent devenir propriétaires ou ceux qui souhaitent trouver un job dans le BTP, petit rappel 30% des jeunes diplômés trouvent un emploi dans ce domaine (BTP).

 

Les estimations des volumes de commercialisation de logements neufs ont été particulièrement difficiles à réaliser par ADEQUATION en clôture de l’année 2020 ; en particulier parce que nous souhaitions tenir compte de l’impact réel des ventes en bloc, en diminution des réservations nettes de détail, et de l’offre disponible suite à retrait.
Nous savons que les objectifs d’acquisition de CDC Habitat et d’In’Li n’ont été que partiellement réalisés en 2020 ; une part significative est déjà actée ou sous compromis, une autre est encore en négociation et ne sera concrétisée qu’en 2021. ADEQUATION est donc encore en train de préciser ces informations mais il nous semblait important à fin janvier de pouvoir d’ores et déjà estimer l’activité de cette année si singulière. Les données de vente au détail communiquées aujourd’hui peuvent donc être amenées à bouger ; en particulier le volume de réservations nettes et de retraits.

Ces réserves étant émises, l’année 2020 se serait achevée sur un mois de décembre un peu meilleur qu’attendu :

  • Autour de 3.950 mises en vente, inférieures d’un tiers au niveau de décembre 2019 ; un écart moins important qu’au cours des trois mois précédents
  • Près de 6.700 ventes nettes, -20% par rapport à décembre 2019, un des écarts les plus « faibles » depuis le premier confinement ; mais un volume qui pourrait être revu à la baisse selon l’impact des concrétisations ou non des affaires évoquées en préambule.
  • Un volume de retraits pour l’instant limité à un peu plus de 400 logements ; mais qui pourrait également gonfler une fois pris en compte l’impact de l’ensemble des ventes en bloc
  • Une offre disponible amenuisée à 78.800 unités, sous la cote d’alerte conventionnellement considérée à 80.000.


Au total de l’année 2020, on atteindrait donc :

  • Près de 68.800 mises en vente, contre plus de 119.000 en 2019 ; une baisse de -42%
  • Autour de 83.800 ventes nettes, contre près de 126.700 en 2019 ; une baisse de -34%
  • Autour de 78.800 logements restants disponibles, contre 101.300 un an auparavant (-22%)
  • Soit 11,5 mois théoriques de vente au rythme de 2020 (et 7,5 au rythme de 2019)



1 - L’Île-de-France enregistre la pénurie la plus forte avec à peine 4 à 7,5 mois théoriques de vente en stock (selon qu’on prenne en compte le rythme de 2019 ou de 2020) ; le prix moyen des ventes, après avoir été en constante augmentation jusqu’en juin 2020 y baisse désormais ; cette baisse de la moyenne s’explique par un changement relatif de la géographie des ventes ; une part grandissante des ventes en moyenne et grande couronne, au détriment de la petite couronne, plus chère et de moins en moins offreuse

2 - Pour les autres métropoles la tendance est assez comparable partout en France avec Lille qui s’en sort mieux, une forte hausse des prix à Lyon et Nantes, un stock faible à Strasbourg et une hausse des prix moindre à Toulouse :

  • Aix-Marseille : 9 à 14 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 7,7% en 18 mois
  • Bordeaux : 8 à 14 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 6,3% en 18 mois
  • Lille : 11 à 17 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 5,9% en 18 mois
  • Lyon : 6 à 11 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 9,3% en 18 mois
  • Montpellier : 7 à 12 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 5,6% en 18 mois
  • Nantes : 7 à 13 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 9,1% en 18 mois
  • Rennes : 8 à 12 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 7,1% en 18 mois
  • Strasbourg : 6 à 10 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 7,5% en 18 mois
  • Toulouse : 7 à 11 mois théoriques de vente en stock, un prix moyen des ventes en hausse de 4,9% en 18 mois


3 - Parmi les marchés d’agglomérations et de villes moyennes, Amiens et Angers sont désormais les plus tendus, avec à peine 4 à 5 mois théoriques de stock

4 - La plupart des autres subissent désormais les mêmes tendances que les marchés de grandes métropoles ; baisse des stocks et hausse importante des prix :

  • Caen
  • Carène Saint-Nazaire
  • Clermont-Ferrand
  • Dijon
  • Orléans
  • Tours
  • Vannes


5 - À noter l’exception de Rouen, dont l’offre a été renouvelée cette année par un volume de mises en vente comparable à 2019, à un prix moyen tenu.

La part de marché de l’Île-de-France se confirmerait en forte baisse, passant en un an de 29% à 24% du total national de ventes nettes, celle des métropoles serait relativement stable, passant de 42% à 40% des ventes en un an. Le reste du territoire, ce que nous appelons les villes moyennes, moins concurrencé, a été moins affecté par les phénomènes de pénurie ; sa part de marché remonterait donc de 29% à 36% des ventes.

 

Alain AUBRON (11)

Extrait d'une Newsletter spécialisée "Réseau BATIGERE"

 




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