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Motivation et performance : Edgar Grospiron (Champion Olympique "Bosses" en 1992)

23 janvier 2023 Les Elèves et les Alumni
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Dans le monde du sport comme en entreprise, on gagne ou on perd à cause de ses croyances. Elles ont un pouvoir extraordinaire sur nous. En voici trois exemples.

Pendant ma première année en Coupe du monde de ski de bosses, j’ai fait beaucoup de podiums mais je ne gagnais pas à cause d’une croyance limitante : « si tu donnes tout mais que tu ne gagnes pas, tu ne gagneras jamais. »

Donc j’en gardais sous le pied et je finissais deuxième ou troisième.

J’ai remporté ma première victoire le jour où je suis parvenu à « ramollir » cette croyance, à me promettre à moi-même de tout donner. L’objectif n’était plus de gagner, mais de réussir à lâcher les chevaux. J’y suis arrivé et j’ai battu mes adversaires.

Autre exemple de croyance, qui m’a beaucoup porté : « je suis meilleur en course qu’à l’entraînement ». Effet bénéfique garanti. Si j’étais mauvais la veille d’une compétition, je restais serein. Si j’étais bon, j’étais sûr d’être au top le lendemain. 

Autre exemple encore : les réactions dans l’équipe de France de ski de bosses, quand nous avons appris en 1989 que notre sport serait discipline olympique à Albertville. Nano Pourtier, notre entraîneur, nous avait réunis pour connaître les ambitions de chacun.

? Éric Berton, champion du monde en titre à l’époque, a dit : « je vais essayer de gagner ». Il a fini 4e.

? Mon pote Olivier Allamand a dit : « je veux être champion olympique ». Il a décroché la médaille d’argent.

? Pour ma part, j’ai dit : « je vais être champion olympique ». Vous connaissez la suite.

Il y a eu correspondance parfaite entre nos croyances de 1989 et nos résultats de 1992. 

Ou peut-être logique. Car sur la base de ces croyances, nous n’avons pas mis en place les mêmes conditions de réussite.

Celui qui essaie de gagner et celui qui est convaincu qu’il va gagner n’abordent pas de la même façon la préparation physique et mentale, les entraînements, l’amélioration de chaque petit détail, les choix de matériel…

Il en va de même pour les entrepreneurs. Ceux qui croient en eux, qui sont portés par des croyances ressources, créent les conditions de leur succès. Ce n’est pas une garantie de réussite, mais c’est un préalable obligatoire.

En parallèle, ils peuvent s’attaquer à leurs croyances limitantes. En veillant à faire preuve de discernement.

Il y a les croyances auxquelles on « croit dur comme fer ». Impossible de s’en libérer du jour au lendemain : elles nous protègent autant qu’elles nous entravent.

Et il y a les croyances qu’on peut « ramollir », travailler au corps, mettre à distance. 

Elles sont faciles à reconnaître : ce sont celles dont vous en avez conscience, qui vous encombrent et vous enferment dans une zone de confort devenue inconfortable. Une sorte de mur invisible que vous rêvez de faire voler en éclats.

Croyez en vous, libérez-vous ces croyances limitantes, et vous aurez toujours du vent dans les voiles.

MOTIVATOR® par Edgar Grospiron




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