Pas content !

  Je ne peux résister à pousser un coup de gueule contre le système administratif du ministère de l'éducation suite au processus d'élection du directeur. C'est vraiment le mammouth décrit par le ministre Allègre en son temps

Il est possible de  postuler au poste de directeur lorsqu'on ne fait pas partie de l'enseignement. C'est un objectif louable qui permet d'emmener des cultures différentes dans l'enseignement supérieur.

Mais le processus semble fait pour l'empêcher:  entre les délais d'enregistrement des candidatures, de leur publication, d'un temps nécessaire à la campagne des candidats, il est difficile de tenir le CA d'élection du directeur avant Juin! Juste trop tard pour qu'un cadre issu d'une entreprise  puisse  candidater puisqu'il doit 3 mois de préavis à son employeur !

 Je ne pense pas que ce soit une manoeuvre intentionnelle mais juste une méconnaissance, et donc un désintérêt, de ce qui se passe dans la société civile .... et  c'est plus grave!

Mais mon incompréhension ne s'arrête pas là. Reprenons le calendrier:

Réunion du CA le 25 juin pour l'élection, décision au ministère le 15 juillet  qui reste secrète jusqu'au Bulletin Officiel du 29 Aout , la veille de l'accueil des nouveaux élèves.Normalement la décision du CA est suivie par le ministre, mais il peut y avoir des exceptions comme lors des dernières élections de Centrale Nantes . Donc aucune certitude jusqu'au BO!

Il y a  7 nominations dans ce BO du 29 juillet: la tâche était elle insurmontable d'envoyer un mail aux écoles concernées  pour annoncer la nomination? Je ne parle là que d'un minimum de respect  envers le  personnel de l'école. Le personnel de l'éducation nationale est demandeur de reconnaissance, ne ratons pas ces bonnes occasions qui ne coutent rien.

J'espère que les nominés avaient pu avoir l'information discrètement pour préparer un éventuel déménagement à moins d'une semaine de la rentrée.

JL TAUPIAC

président ANIENIT