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15 mars 2020

Mission Humanitaire

 

Personne : Hugo Arnalot (52e promo)              

Date : 3 juillet au 15 août 2018

Je suis arrivé à l’ENIT direct après le BAC. J’ai choisi l’option Génie Industriel et réalisé un Erasmus en Suède en S7*. De retour en France, je me suis dit que mes dernières vacances (après mon S9*) seraient plus ou moins une des dernières occasions que j’aurais pour partir aussi longtemps donc il fallait le faire à ce moment-là. J’avais 22 ans. Je suis partie avec Paul Benoît, un ami de promotion.


A l’ENIT tu as suivi quel parcours ?

Je suis arrivé à l’ENIT direct après le BAC. J’ai choisi l’option Génie Industriel et réalisé un Erasmus en Suède en S7*. De retour en France, je me suis dit que mes dernières vacances (après mon S9*) seraient plus ou moins une des dernières occasions que j’aurais pour partir aussi longtemps donc il fallait le faire à ce moment-là. J’avais 22 ans. Je suis partie avec Paul Benoît, un ami de promotion qui lui était parti en Erasmus en Espagne et avait un très bon niveau en espagnol.

Comment t’est venue l’envie de partir faire de l’humanitaire ?

J’avais envie depuis un moment, je voulais faire de l’humanitaire, faire quelque chose d’utile pour des gens qui ont moins de chance que moi et me rendre compte de celle que j’ai aussi. On a eu le « recrutement » pour la mission facilité par Pamela, une étudiante en EPS à l’ENIT (European Project Semester) que j’ai rencontrée durant le semestre 9.  Elle faisait partie de l’association avec laquelle on a fait l’humanitaire donc on était plus ou moins prit d’office.

Comment as-tu trouvé l’organisme, quel est cet organisme ? Est-ce que c’était facile de trouver ?

L’organisme c’est Paul qui m’en a parlé puisqu’il avait déjà fait une mission avec. C’est AIESEC (https://aiesec.org/) et c’est Pamela qui nous a facilité l’accès à cette mission puisque c’est de là où elle venait au Brésil.

Pourquoi partir au Brésil ?

Le Brésil ça m’attirait puis je pense que c’est un pays qui a besoin d’un coup de main avec des inégalités assez flagrantes donc c’était une destination qui faisait sens pour moi. Puis ça me permettait de découvrir l’Amérique du sud (comme Christophe Colomb). Découvrir la culture, le mode de vie, etc... en plus de la mission. C’était à Florianopolis, une île au sud du Brésil.

Comment s’est passée votre expérience là-bas ?

L’expérience était incroyable. On a rencontré plein de gens en plus des autochtones puisque l’association est internationale donc on s’est retrouvé avec des tas de nationalités différentes. C’était super enrichissant. Pour le logement, l’association nous en fournissait un chez des habitants mais ce n’était pas fait pour deux personnes alors après quelques temps de galère, on s’est pris une auberge de jeunesse et on a bien fait. On était tout le temps avec des tas de gens, c’était super sympa. Par contre pour quelqu’un qui n’est pas à l'aise avec les langues latines (comme moi par exemple) c’est compliqué. La langue c’est plus une barrière c’est une muraille là-bas. Ils ne parlent pas anglais du tout au Brésil donc j’ai dû apprendre sur le tas. A la fin je commençais à m’en sortir mais compliqué le premier mois je dirais. Le choc des cultures est super intéressant par contre, les gens sont très abordables etc... ça valait vraiment le coup.

Qu’elles ont été vos missions là-bas ? Difficile ou pas à faire ?

On était dans une sorte de centre de loisirs dans une favela. On faisait des activités avec les enfants mais on n’était pas aussi utiles que ce que j’aurais aimé que l’on soit. On n’avait pas trop la main sur les activités à leur faire faire et la barrière de la langue ne facilitait pas non plus. On était dépendant de ce que les professeurs qui étaient là voulaient bien leur faire faire.

Paul avec les enfants

Tu le referais ? Si oui même format ou chose qui change ?

Oui je le referais carrément mais avec un autre format peut être une mission plus liée à l’environnement pour voir quelque chose d’autre. Ou toujours de l’humanitaire mais pas avec des enfants, ça me correspond pas trop.

Qu’est-ce que tu recommandes à quelqu’un qui a envie d'une mission courte dans l’humanitaire ?

Eh ben qu’il fonce ! Faut qu’il s’y prenne à l’avance et je pense que le faire en passant par AIESEC c’est le mieux. Même si tu pars tout seul tu vas jamais t’ennuyer puisque tu vas rencontrer des gens plus ou moins de ton âge donc ça le fait. Si j’avais connu avant j’aurais fait ça tous mes étés je pense.

Auteur

Ingénieure ENIT dîplomée en 2019
Graduate Program VEOLIA - Promotion 19/20
Chef de Projets Etudes - Usine de production d'eau de Choisy-Le-Roi - VEOLIA Eau Île-de-France Voir les 3 autres publications de l'autrice
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