Retour au numéro
Partager sur :
Vue 298 fois
01 novembre 2018

Les Enquêtes Socio-Professionnelles sur les Ingénieurs

 

 

Dans son étude annuelle sur les em-plois l’APEC dresse un bilan de l’em-ploi des cadres et son évolution. Un document très optimiste qui mérite toute notre attention que l’on soit débutant ou même expérimenté. 

Ce climat très propice à l’emploi se re-trouve dans les 2 enquêtes : 

- Celle de la Conférence des Grandes Écoles pour mesurer l’nsertion profes-sionnelle des jeunes diplômés, 

- Celle des Ingénieurs et Scientifiques de France. 

Ces études et enquêtes datent du pre-mier trimestre 2018 et sont confirmées par les faits, pourtant quelques élé-ments macroéconomiques révélés pen-dant l’été, amènent quelques nuages sur ce tableau idyllique. Le déficit de la balance commerciale a connu un gros trou d’air cet été ce qui pourrait être considéré comme un signe de manque de compétitivité des entreprises fran-çaises et la croissance passera de 2,2% en 2017 à 1,6% en 2018. Ces éléments internes ajoutés aux tensions imposés par les USA sur le commerce internatio-nal sont donc à surveiller. 


 

 

1) PERSPECTIVES DE L’EMPLOI CADRE 2018– (SOURCE APEC) 

En voici un condensé, la synthèse fai-sant 15 pages mais facile à lire et très riche pour ceux qui cherchent un pre-mier ou nième emploi. 

https://cadres.apec.fr/files/live/mounts/media/medias_delia/documents_a_telecharger/etudes_apec/Perspectives%20de%20l%E2%80%99emploi%20cadre%202018%20-%20synth%C3%A8se.pdf 

2018 se présente comme un millésime particulièrement bien orienté pour le marché de l’emploi des cadres. Après plusieurs années de faible croissance, frappée d’atonie (de 2012 à 2014) ou perturbée par des évènements conjonc-turels contraires (en 2015 et 2016), l’économie française a connu, en 2017, un rebond soutenu, formalisé par une hausse du PIB de +1,9 % (contre +1,1 % un an auparavant). 

En lien avec des carnets de com-mandes regarnis, les entreprises ont intensifié leurs dépenses d’investisse-ment productif (+4,4 %). 

Cet enchaînement vertueux devrait per-durer en 2018 avec une progression du PIB similaire (+1,9 % selon le FMI). L’investissement des entreprises devrait être encore au coeur du chemin de croissance qui se dessine, d’autant que des tensions sur l’appareil productif ap-paraissent. Le commerce extérieur pourrait apporter une contribution enfin positive grâce aux efforts de compétitivi-té entrepris par les entreprises exporta-trices. 

Les besoins en compétences/cadres des entreprises n’ont jamais été aussi élevés: les entreprises prévoient ainsi une progression oscillant entre +3 % et +13 %. 

 

Les recrutements de cadres seraient particulièrement élevés dans les ser-vices, notamment dans les activités in-formatiques et télécommunication, l’ingénierie-R&D ou encore les activités juridiques, comptables et de conseil. Pour autant l’industrie ne serait pas en reste, avec des prévisions d’embauches cadres élevées dans la mécanique-métallurgie ou encore dans les équipe-ments électriques et électroniques. Mais cette dynamique conjoncturelle entre également en résonance avec une transformation structurelle de l’emploi/cadre qui se formalise par l’émergence de nouveaux métiers et de nouveaux champs d’expertise liés notamment à la transformation numérique. 

Enfin l’ensemble des régions serait con-cerné par cette dynamique avec des progressions notables de recrutements de cadres en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, en Pays de Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Bretagne. 

LES CADRES DE 1 À 10 ANS D’EX-PÉRIENCE PROFESSIONNELLE RES-TERAIENT LES PLUS RECHERCHÉS POUR 2018 

En 2018, la hausse des recrutements prévus profiterait à l’ensemble des cadres quel que soit leur niveau d’expé-rience professionnelle. 

Les cadres de 1 à 10 ans d’expérience resteraient les profils les plus privilégiés par les recruteurs : en effet, ils repré-senteraient à eux seuls près de 60 % des embauches prévues pour 2018. Les jeunes diplômés profiteraient également de l’embellie du marché de l’emploi/cadre : jusqu’à 53 000 recrutements sont attendus selon l’hypothèse la plus favorable. Ils seraient particulièrement recherchés par les recruteurs des activi-tés informatiques et télécommunication, de la distribution généraliste, de l’ingé-nierie-R&D et des activités juridiques-comptables et de conseil. Enfin, les cadres les plus expérimentés verraient leurs recrutements progresser pour 2018 mais à un rythme moins soutenu que leurs cadets à l’exception des plus de 20 ans d’expérience professionnelle dont les embauches seraient stables. 

Ces prévisions reflètent les projets de recrutements des entreprises au mo-ment de l’enquête. Ainsi l’évolution de la conjoncture économique et du marché de l’emploi cadre peuvent les amener à revoir leurs intentions d’embauche et à procéder à des réajustements en termes de niveaux d’expérience profes-sionnelle, notamment à se tourner da-vantage vers les jeunes diplômés ou les cadres séniors pour certains postes cadres à pourvoir en tension. 

 

Au début de l'année, 2 enquêtes ont été menées auprès des populations issues des Ecoles d'Ingénieurs françaises : 

- Celle de la Conférence des Grandes Écoles (CGE) 

- Celle des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) qui s'occupe de toute la population des ingénieurs quelque soit l'âge. 

 

 

Articles liés par des tags

Commentaires

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.